la maladie parodontale ou parodontopathie est une pathologie infectieuse chronique qui consiste en une perte progressive de l’attache dentaire par infiltration des bactéries le long des racines, ceci pouvant évoluer jusqu’à la perte des dents.
L’évolution de la maladie parodontale est pluri-factorielle, ce qui signifie que plusieurs éléments peuvent être à l’origine de son apparition et de sa progression.
Parmi les facteurs influençant sur l’état parodontal, on peut notamment citer : l’hygiène bucco-dentaire, le tabac, l’influence de certaines maladies chroniques comme le diabète ou le VIH, l’âge, le sexe, les perturbations hormonales etc …
Un des facteurs prédominant reste l’hygiène. En somme, plus l’hygiène est bonne, meilleur est l’état parodontal.
Diagnostic
Le diagnostic de la parodontite s’appuie sur des examens cliniques comme le sondage (passage d’une petite sonde le long des dents suspectées atteintes afin de déterminer le niveau d’attache) et paracliniques comme la radiographie.
Traitement
Il est à noter que la maladie parodontale est une maladie chronique qui nécessite un suivi régulier. De plus, si la prise en charge permet généralement d’en contrôler l’évolution, les traitements mis en place ne permettent pas une reformation de l’os qui a été perdu lors du développement de la maladie.
En d’autres termes, ce qui est perdu (d’un point de vue de l’attache de la dent), est perdu. Il faut maintenant tout mettre en oeuvre pour stabiliser la situation et prévenir toute évolution négative.
Le traitement repose sur un nettoyage en profondeur des surfaces dentaires (appelé aussi surfaçage radiculaire ou curetage parodontal) atteintes afin d’éliminer au mieux les bactéries responsables de la maladie parodontale et d’un enseignement à l’hygiène bucco-dentaire permettant au patient de maintenir les résultats obtenus par ce nettoyage.
Enfin, afin de maximiser les chances de stabilisation, il convient de faire évoluer les habitudes de vie, notamment en ce qui concerne la consommation de tabac, et de prendre en charge les maladies chroniques systémiques associées si ce n’est pas déjà le cas.
Diabète et maladie parodontale
Les études scientifiques réalisées ont mis en évidence un lien entre diabète et parodontopathie, d’autant plus marquée lorsque le diabète est peu équilibré. En effet, un diabète mal équilibré va favoriser une maladie parodontale. A l’inverse, une maladie parodontale peut déséquilibrer un diabète qui était équilibré.
Les patients diabétiques sont donc des patients particulièrement sensibles aux maladies parodontales et nécessitent de ce fait, un suivi des plus rigoureux.